Courrèges
La maison COURREGES ouvre ses portes au tout début des années 60. En 1961, André Courrèges, frais diplômé des Ponts et Chaussées, se lance dans l'aventure de la haute-couture avec sa femme Coqueline.
Dès 1965, le ton est donné...Courrèges prône la libéralisation du vêtement. André Courrèges suit la mouvance de son époque. Ses créations sont débridées. La mini-jupe s'est installée et le plastique est roi : bottes en PVC et blousons en vinyle donnent une vision futuriste de cette mode qui libère un peu plus la femme de l'époque de ses entraves passées. Les idoles des années 60 contribuent à populariser ce style vestimentaire avant-gardiste, Brigitte Bardot et Catherine Deneuve en tête.
COURREGES s'installe alors dans une boutique à l'allure aussi futuriste que les vêtements qu'elle abrite. D'un blanc sans couleur, elle met en valeur les coloris flashy de la marque qui se décline en trois collections. Couture Future s'oriente vers le prêt-à-porter, Hyperbole suit le courant sportswear et Prototype reste dans le domaine de la haute-couture.
Bientôt, la maison Courrèges s'élève au même niveau que des grands noms séculaires de la mode comme Dior ou Chanel.La maison de couture devient aussi créatrice de bijoux, d'objets de maroquinerie et s'occupe également de décoration intérieure.
Au début des années 90, le nom de Courrèges n'est plus sur les lèvres. Au travers de défilés remarqués et d'une collection inspirée, Jean-Charles de Castelbajac va tenter de remonter la pente en 1995. C'est finalement en 2011 que deux jeunes publicitaires relancent la maison COURREGES. Rompus aux bases de la communication, Sébastien Meyer et Arnault Vaillant n'ont même pas 30 ans. La première collection présentée est dans l'air du temps mais affirme l'identité de cette maison de couture revenue au premier plan. Les robes reprennent leurs formes de trapèze, les blousons se parent d'argent et les jupes restent mini.
Il semble bien que la femme Courrèges soit donc de retour...